Ciné-débat « La Tsigane » mercredi 20 mars au Lutétia – 18, rue des calvaires, St Herblain.

4 mars 2024

Contre le racisme anti Roms, une ode à la tolérance.


Rencontres nationales CNDH Romeurope Nantes

8 décembre 2023

Communiqué collectif Romeurope agglomération nantaise : Pas d’expulsion sans solution !

3 décembre 2023

Retour sur l’évènement L’humain d’abord au Château des ducs de Bretagne

25 Mai 2023

Exposition d’Émilienne Mazzocut et jeu de l’oie sur le difficile parcours d’accès à la scolarisation des enfants vivant en bidonville

Douce France


Exposition sur l’esclavage des Roms – du mardi 9 au vendredi 12 mai – Maison de l’Afrique

5 Mai 2023

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise présente du mardi 9 au vendredi 12 mai 2023, l’exposition sur l’esclavage des Roms dans les principautés roumaines à la Maison de l’Afrique, 1 Rue Louis Préaubert à Nantes (derrière le théâtre Graslin, près de l’espace Cosmopolis) dans le cadre des manifestations organisées à Nantes autour de la journée de commémoration nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions du 10 mai 2023.

Le programme complet des manifestations autour du 10 mai : https://www.calameo.com/read/004590458b882677816c9?page=1


Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation – Le 4 et 5 mars – Château des Ducs de Bretagne

27 février 2023

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, présente au Château des ducs de Bretagne :

Improvisations théâtrales. Entre Théâtre de l’invisible et Théâtre de l’opprimé, les volontaires du projet TineSol (Roms Roumains et non Roms, en service civique aux CEMEA Pays de la Loire) partagent des morceaux de leurs histoires de vie marquées par les discriminations, samedi 4 mars de 14h à 16h, entrée libre, dans la cour du château.

Et :

Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation. L’exposition des tableaux de l’artiste Emilienne Mazzocut dialogue ici avec des paroles de Nantais sur la scolarisation des enfants roms, samedi 4 mars de 14h à 20h et dimanche 5 mars de 10h à 18h, entrée libre, en continu.

Emilienne Mazzocut est une artiste peintre engagée et sensible aux histoires des Roms qu’elle a pu rencontrer. Elle utilise essentiellement la peinture acrylique et le collage sur toile, le bois ou le carton d’emballage pour livrer un témoignage de ces parcours de vie.

À l’occasion des 33 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, les associations PEP 44, CEMEA, Romeurope 44 et LDH (Ligue des Droits de l’Homme) ont organisé un micro-trottoir sur la scolarisation des enfants. Entre préjugés et prises de conscience, les paroles recueillies témoignent du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourir pour le respect des droits des enfants, ici et maintenant.

L’humain d’abord est un évènement organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires. Avec cette seconde édition d’un temps fort autour des luttes contre les discriminations et le racisme, le musée d’histoire de Nantes réaffirme son engagement citoyen, sa volonté de mettre en résonance l’Histoire avec les enjeux contemporains ; le mois de mars étant aussi la date anniversaire de la création du Mémorial.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Semaines d’Éducation Contre le Racisme et toutes les formes de discriminations, organisées par la Ligue de l’enseignement de Loire-Atlantique (FAL 44).

Tous les liens de réservation ici

Au plaisir de vous y retrouver !

Samedi 4 mars de 14h à 16h, entrée libre, dans la cour du château.

Samedi 4 mars de 14h à 20h et dimanche 5 mars de 10h à 18h, entrée libre, en continu.


Errance des familles du bidonville de Tipiak de Saint Herblain

12 février 2023


Expulsion sans solution du bidonville de Tipiak à Saint herblain. Article Ouest France du 17 janvier 2023

12 février 2023


Soirée-débat « Un autre regard sur les Roms » avec Nicolas Clément le mardi 15 novembre – 20h à l’amphi de la Médiathèque Jacques Demy

15 novembre 2022

ERRATUM

15 novembre 2022

La situation nantaise n’a pas pu apparaître dans ce rapport mais cela sera rectifié dans le prochain rapport.


Le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope a publié son nouveau rapport « Résorber dignement les bidonvilles : vite, une loi ! »

24 septembre 2022

🔍 Celui-ci dresse un état global et chiffré de la situation des personnes en squats et bidonvilles en France : accès à la santé, expulsions des lieux de vie, scolarisation etc. et revient sur la situation dans plusieurs territoires : à Lille, Marseille, Toulouse, Lyon…

Surtout, nous émettons des propositions concrètes pour lutter contre le non-recours aux droits, l’hébergement indigne, favoriser l’accès à la santé ou assurer l’accès à des conditions de vie dignes (eau, hygiène, assainissement, électricité) dans les lieux de vie informels. 📋

Nous appelons dans ce dernier à rattacher la question des bidonvilles à un plus grand ensemble : la lutte contre l’habitat indigne, en se dotant d’une loi pour enraciner durablement la politique nationale de résorption des bidonvilles ! ✊

Le rapport est disponible ici : https://www.romeurope.org/wp-content/uploads/2022/05/Rapport-2022_CNDH-Romeurope.pdf?fbclid=IwAR2cYYbkhg9DHA9KkMm6iqUbHfVtdU1FYAN1b-Qz2N9-xidP-4qQKc5JAD8


Les Roms, de l’esclavage aux bidonvilles

2 juillet 2022

Esclavage des Roms dans les principautés roumaines, l’exposition !

21 mars 2022

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise présente une exposition intitulée « L’esclavage des Roms dans les principautés roumaines : cinq siècles d’esclavage oublié ». Vous trouverez un flyer récapitulatif ainsi que le programme en pièces jointes.

Ce projet correspond à une volonté de partage des Mémoires et une meilleure compréhension de l’histoire des populations tsiganes venues d’Europe de l’Est.

L’exposition sera visible au Château des ducs de Bretagne, tour du Fer à cheval, les 26 et 27 marsprochains. D’autres initiatives sont prévues à cette occasion : l’expression des habitants des bidonvilles, une conférence du sociologue Olivier Peyroux le mercredi 23 mars à 18 h, des contes avec Nouka Maximoff « Chez nous les Roms le dimanche 27 mars matin à 11 h, la projection du film « Aferim » au Concorde le jeudi 17 mars à 20 h15.

Le débat doit contribuer à changer notre regard sur ces populations, sans faire non plus d’anachronisme.

Cette exposition est destinée à circuler dans l’agglomération nantaise, sur le département et au-delà.

Aussi, il est toujours possible d’alimenter la cagnotte mise en place sur Hello Asso au nom du collectif Romeurope par l’association d’éducation populaire CEMEA pour financer ce projet :

cagnotte helloasso c’est par là

L’humain d’abord est un temps fort organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires, dans le cadre de l’exposition L’abîme. Nantes dans la traite atlantique et l’esclavage colonial, 1707-1830, des Semaines d’éducation contre le racisme et les discriminations (SECD) et des 10 ans du Mémorial de l’abolition de l’esclavage. Tous les liens de réservation ici


Coronavirus : dans les 46 bidonvilles de l’agglomération nantaise, l’urgence sanitaire a été gérée… mais après ?

9 Mai 2020

2000 roms survivent dans une quarantaine de bidonvilles sur l’agglomération nantaise / © DR Claudine Gueguen

france3-regions.francetvinfo.fr/nantes/coronavirus-46-bidonvilles-agglomeration-nantaise-urgence-sanitaire-ete-geree-apres


Témoignage – L’accès à l’eau dans les bidonvilles

25 avril 2020

L’accès à l’eau dans les bidonvilles existe. La case est cochée dans le formulaire administratif, tout va bien. Voici concrètement ce que signifie cet accès à l’eau pour les principaux intéressés en période de pandémie …


Covid-19 Attestation en roumain

18 avril 2020


Coronavirus. À Nantes, la distribution de colis alimentaires se généralise dans les camps

14 avril 2020

Les bénévoles des restos du coeur ont prévu de fabriquer, lundi, un millier de colis alimentaires pour els distributions dans les camps roms de Nantes et son agglomération. | PHOTO FB

www.ouest-france.fr/coronavirus-a-nantes-la-distribution-de-colis-alimentaires-se-generalise-dans-les-bidonvilles


Le Coronavirus freine l’intégration des Roms

14 avril 2020

la ville de Rezé a aménagé des terrains transitoires, dotés de douches et sanitaires poue les familles Rom vivant en caravanes. Elles ont un délai de deux ans pour s’intégrer, trouver travail et logement. | OUEST FRANCE

www.ouest-france.fr/reze-le-coronavirus-freine-l-integration-des-roms


L’accès à l’eau, un droit essentiel pour lutter contre le COVID-19

11 avril 2020

Manif lundi 6/4 à Lille pour l'accès à l'eau dans tous les bidonvilles - idée et mise en scène de Pierre Tourbier du Collectif solidarité Roms de Lille Métropole

Manif lundi 6/4 à Lille pour l’accès à l’eau dans tous les bidonvilles – idée et mise en scène de Pierre Tourbier du Collectif solidarité Roms de Lille Métropole


Coronavirus. Nantes : mobilisation générale dans les bidonvilles de l’agglomération

6 avril 2020

Un cas de Covid-19 a été recensé dans les 44 camps roms de l’agglomération nantaise, où la promiscuité ne fait pas bon ménage avec les règles de distanciation sociale prônées pour freiner la propagation du coronavirus.

La fracture numérique isole un peu plus les bidonvilles : les associations leur ont fourni des attestations de déplacement et bientôt des kits pédagogiques.

La fracture numérique isole un peu plus les bidonvilles : les associations leur ont fourni des attestations de déplacement et bientôt des kits pédagogiques. Photo archives Presse-Océan – AHD

www.ouest-france.fr/coronavirus-nantes-mobilisation-generale-dans-les-bidonvilles-de-l-agglomeration


Précarité et confinement : à Nantes, l’accès à l’aide alimentaire s’organise

30 mars 2020

Précarité et confinement : à Nantes, l’accès à l’aide alimentaire s’organise


Coronavirus : dans les bidonvilles de Nantes, un confinement en mode débrouille

30 mars 2020

Coronavirus : dans les bidonvilles de Nantes, un confinement en mode débrouille


Sainte-Luce-sur-Loire. Roms : la mairie condamnée

29 mars 2020

La commune est condamnée à verser 2 000 € à chacune des cinq familles roms qui avaient sollicité le tribunal pour obtenir leur attestation de domiciliation.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sainte-luce-sur-loire-44980/sainte-luce-sur-loire-roms-la-mairie-condamnee-ef1f26b2-6ec2-11ea-b58a-1b529c4a1942


Communiqué Romeurope Nantes – Une expulsion irresponsable

13 mars 2020

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de la Région des Pays de la Loire,
Préfet de la Loire-Atlantique

Monsieur le Préfet,

Les habitants du bidonville situé à Cheviré sont partis sous les menaces policières le mardi 10 mars 2020 puis ont été expulsés par les forces de police le mercredi 11 mars de leur nouveau terrain situé à quelques centaines de mètres. Les 92 caravanes sont désormais en file indienne sur la voie de dégagement, à Bouguenais en direction de Noirmoutier.

80% des familles ont un travail et les enfants sont scolarisés.

Cette nouvelle expulsion nous semble irresponsable dans cette période de pandémie dont le contrôle impérieux passe par les conditions optimales d’hygiène de tous. Ces personnes, qui travaillent dans les entreprises locales, sont du fait de leurs conditions de vie précaires, des personnes vulnérables.

Nous avions déjà été choqués par l’expulsion de familles en juin 2019 sur la commune de Saint-Herblain en pleine épidémie de rougeole (dont nous ne pouvions ignorer les risques) et en pic de canicule. Ces familles roumaines avec bébés et femmes enceintes avaient été jetées à la rue sans eau sous des températures avoisinant les 35°.
Nous constatons aujourd’hui le même inacceptable manque de vigilance sanitaire.

Aussi nous vous demandons d’aider à la stabilisation de ces familles dans des conditions
décentes. Que vos services fassent le nécessaire pour leur accès a l’eau le plus rapidement possible, selon les préconisations de M. Demougeot, responsable du service de Résorption des Bidonvilles au sein de la Délégation Interministérielle à l’hébergement et au Logement (DIHAL).
Cela vaut également pour les autres habitants de l’agglomération, privés d’accès à l’eau.

Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, nos sincères salutations,

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise

Le 12 mars 2020

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé
– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA
– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil rom Ste-Luce, Sol’Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms
Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Solida-Roms-Bouguenais, Solidarité Roms
Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité couëronnaise,
Roata Nantes, CFR 295
– d’opérateurs : Une Famille Un Toit, Les Forges
– ainsi que de citoyens.
Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Article Ouest France :

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-sur-la-zone-portuaire-un-camp-illegal-en-cours-d-expulsion-6774957


Communiqué Romeurope Nantes – Des incendies évitables

5 février 2020

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A nouveau, ce week-end à Carquefou et hier soir, mardi 4 février 2020 sur l’île de nantes, des caravanes sont parties en fumée et heureusement, sans faire de victime. Rappelons-nous le drame de Vertou, à l’été 2019, où un bébé y a, dans les mêmes circonstances, perdu la vie.

Il ne s’agit pas d’un épisode de plus pour des personnes « en errance », de seulement 8 caravane « bringueballantes » ; il s’agit d’habilitations, d’hommes et de femmes qui pour une grande partie d’entre eux travaillent dans des entreprises locales et cherchent scolarisation et soins pour leur famille …

Dans ce drame, ils auront à nouveau tout perdu, effets personnels, papiers, souvenirs mais aussi, le si peu de sécurité et de répit, un abri même de misère et malgré tout, un toit.

Le fait qu’il n’y ait pas eu de victime ne peut pas nous satisfaire, seulement nous indigner un peu plus de ces situations inhumaines et nous imposer à agir pour que le drame ne se renouvelle pas. Nous notons avec satisfaction que les quatre familles concernées sur l’île de Nantes ont été prises en charge par le 115, mais pas celles de Carquefou ?

Le collectif Romeurope demande :

  • Aux services de l’Etat d’appliquer le droit d’habiter en relogeant ces familles durement touchées ;
  • Aux communes de l’agglomération nantaise et aux autorités compétentes, qui participent au programme MOUS (résorption des bidonvilles), de mettre en place les conditions sécurisées d’accès à l’eau et à l’électricité sur les campements-bidonvilles de l’agglomération.

Au-delà de l’action humaine et de solidarité de relogement, de l’accès à l’eau et à l’électricité, il s’agit également de sécuriser les réseaux, d’assurer un service « public » de qualité pour tout citoyen et toute entreprise sur l’agglomération, d’agir pour un meilleur vivre ensemble.

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé :

  • d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-GISTI
  • d’associations humanitaires : CIMADE, CCFD-Terre Solidaire, Médecins du Monde
  • d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’enseignement-FAL 44, CEMEA
  • d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil Roms Sainte Luce, Sol’Roms Saint-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action solidaire Orvault, Droujba Clisson, Solida-Roms Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solida Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité Couëronnaise, Roata, UFUT
  • ainsi que des citoyens.

Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Il dispose d’un blog https://collectifromeuropenantes.wordpress.com (on peut s’abonner) et est présent sur les réseaux sociaux Txitter et Facebook(@RomeuropeNantes).

Carte des associations : https://collectifromeuropenantes.wordpress.com/contacts

Site du collectif Romeurope national : http://www.romeurope.org


Municipales 2020 – Résorber les bidonvilles

24 janvier 2020

Municipales 2020 : résorber les bidonvilles


Accueil des Roms à Rezé : l’expérience touche à sa fin

23 janvier 2020

La Ville de Rezé (Loire-Atlantique) a commencé, en fin d’année 2017, une action d’intégration des familles Roms vivant dans la commune. La durée était fixée pour deux ans. L’action est prolongée jusqu’à l’été, indique l’association Comige.

À côté de la Classerie et au bout du nouveau quartier Jaguère, des familles Roms ont posé leurs caravanes. Elles sont expulsables à tout moment.

À côté de la Classerie et au bout du nouveau quartier Jaguère, des familles Roms ont posé leurs caravanes. Elles sont expulsables à tout moment.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/reze-44400/accueil-des-roms-reze-l-experience-touche-sa-fin-6700568


Nantes. Tensions sur l’électricité autour du camp rom

18 novembre 2019

Le camp rom, près de la rue de la Rivière, à Doulon. | OUEST FRANCE

« Cela fait plus de deux ans que ça dure« , soupire Claude Brochoire. Le secrétaire du RACC (Racing athletic-club cheminots)a tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme sur le casse-tête qui se pose à son club de Doulon, à Nantes. En effet, le camp de Roms voisin s’est branché sur son armoire électrique. Ce qui génère des coupures de courant à répétition.

« Depuis une semaine, c’est tous les jours« , explique-t-il. « Nous sommes obligés d’annuler des entraînements de hand, badminton, tennis de table, etc. le billard à dû renoncer à accueillir une compétition. Nous louons aussi une salle pour des fêtes de famille , mais impossible de savoir à l’avance s »il y aura de l’électricité, donc si elle sera utilisable. »

« Misère et indifférence »

Le club, qui compte 1.000 licenciés sportifs et 400 dans les sections culturelles, a alerté plusieurs fois la mairie, notamment par deux courriers de décembre 2018 et octobre 2019. En vain.

Face à ce statu quo, i la décidé de débrancher le courant qui alimente le camp, aujourd’hui. « Cette décision n’est pas dirigée contre les Roms, qui vivent dans la misère et ce dans l’indifférence générale. on les a d’ailleurs prévenus. Mais on veut que les élus prennent leurs responsabilités« , poursuit Claude Brochoire, qui s’inquiète aussi des risques d’électrocution. « Les fils électriques baignent dans l’eau et des enfants jouent ici … « .

les Roms savent bien que leur branchement est illégal et se disent « prêts à payer l’électricité et l’eau« , mais ils voudraient « un terrain adapté » à leur présence, explique un père de famille du camp. Avec donc une alimentation électrique aux normes.

Contactée hier, la Ville n’était pas en mesure de donner d’explications dans l’immédiat.

En août dernier, un incendie s’est déclenché dans la caravane d’un camp de Roms à Vertou, coûtant la vie à un enfant de six-huit mois. or c’est un branchement électrique non sécurisé, via un raccordement sauvage, qui, d’après les premiers éléments de l’enquête, serait à l’origine du drame.

Claire Dubois (Ouest France)


A Vertou, un enfant meurt dans l’incendie d’un camp de roms

19 août 2019

Sur un camp de fortune, où étaient stationnées quelques caravanes, à Vertou, un incendie s’est déclaré ce samedi. Il a coûté la vie à un enfant rom âgé d’un an environ.

Six caravanes et plusieurs voitures ont brûlé. Un très jeune enfant est décédé. | OUEST-FRANC

L’émotion est à son comble, cet après-midi, route de La Fontenelle, à Vertou, dans la banlieue sud de Nantes. Vers 14 h 30, ce samedi 3 août, un incendie s’est déclaré sur le terrain où sont stationnées quelques caravanes. 17 personnes de la communauté Rom habitaient cet ancien site des établissements Mainguy.

Quand les pompiers, arrivés en nombre, ont mis leurs lances en action, le feu, très violent, dévorait déjà des voitures et six caravanes. Les sapeurs-pompiers n’ont malheureusement rien pu faire pour sauver un très jeune enfant, qui a été pris par l’incendie. Âgé d’environ un an, il est décédé.

Les gendarmes sont sur place pour tenter de déterminer l’origine du sinistre, qui reste inconnue à cette heure.

17 personnes habitaient ce lieu, route de La Fontenelle. | OUEST-FRANCE

Un adjoint au maire est aussi sur place. Il assure que la mairie fera le nécessaire pour reloger les occupants du camp, sous le choc.

Des solidarités se manifestent déjà. « Ils n’ont plus rien, plus de vêtements, alors je viens donner des vêtements de mon fils » témoigne une riveraine. Les familles qui vivaient là ont quitté le terrain où le drame s’est noué. De l’autre côté de la rue, elles restent assises dans l’herbe, abasourdies.

 

Article original sur le site d’Ouest France

Une vidéo de Télénantes

Communiqué du collectif Romeurope nantais

Le CNDH Romeurope tente de tenir à jour depuis 2012 un recensement des incendies dans les bidonvilles et squats. A notre connaissance, il y a eu au moins 133 incendies dans des bidonvilles/squats ou vivent des personnes roms ou perçues comme Roms.

Nous avons recensé 13 décès dans un incendie depuis 2013, dont 6 enfants :
– Une femme, 12 mai 2013, Lyon
– Une femme, 12 mai 2013, Lyon
– Un enfant, 12 mai 2013, Lyon
– Melisa, 8 ans, 12 février 2014, Bobigny
– Un homme, 17 mai 2014, Villeneuve d’Ascq
– Un adulte, 1er juin 2015, Bagnolet
– Un  enfant, 1er juin 2015, Bagnolet
– Un enfant, 5 ans, 7 juin 2015, Carrières-sous-Poissy
– David, 5 ans, 8 juin 205, Lille
– Un homme, 27 février 2017, Nice
– Un homme, 9 décembre 2017, Marseille
– Un homme, 50 ans, 31 mars 2019, Toulouse
– Un enfant, 1 an, 2 août 2019, Vertou


Migrants : par 40°, sous des abris de fortune

29 juillet 2019

Presse-Océan, le 23.07.2019 – Antoine Roger et Héloïse Lévêque

La canicule prévue est bien là. Une situation qui rend les migrants de Saint-Herblain et les Roms d’un bidonville de l’île de Nantes encore plus vulnérables.

Ce mardi, près du camp de Roms de l’Ile de Nantes.

Le soleil s’est levé depuis longtemps sur Jeanne-Bernard. Pourtant, la plupart des migrants qui occupent le gymnase herblinois depuis neuf mois s’éveillent à peine. « La chaleur est telle à l’intérieur que je ne peux pas dormir avant 4 h du matin. Je parcours les allées pour profiter des quelques ventilateurs qu’on arrive à brancher, quand ils ne font pas sauter le courant pour la nuit. » Lamine sort des douches où l’intimité a progressé grâce aux cloisons récemment installées par la mairie de Saint-Herblain. Il n’a pas encore chaud mais sait que ça ne va pas durer.

« Rendre les choses plus supportables ».

Fin juin, lors de la première vague de chaleur beaucoup d’habitants ont dormi dans la rue tant il faisait chaud à l’intérieur. Une situation qui risque de se reproduire avec les températures prévues ces jours-ci. « Mais au moins maintenant on peut se rafraîchir dehors », poursuit le Guinéen. La mairie de Saint-Herblain, qui avait distribué 3 000
litres d’eau en bouteilles lors du premier épisode de canicule, vient de poser sept nouveaux robinets à l’extérieur. « Un moindre mal pour rendre les choses plus supportables ».

Mais la situation reste très difficile pour les occupants. Brigitte, bénévole, compte ses troupes. « Je les emmène à la Halte de nuit pour des soins. Beaucoup ont des maux de tête et on est très inquiets pour la propagation des maladies. » Dans le vestiaire réservé aux femmes, on économise chaque mouvement. « On ne peut pas aller à
l’ombre des arbres, il n’y a plus de place », explique Aïcha. « Hier, Cheïla, 3 ans, ne trouvait pas de tente suffisamment abritée pour faire sa sieste. La nuit, on peut être hébergées par le 115, mais chaque matin, à 7 h, il faut retourner au gymnase ».

« À l’intérieur, c’est un four »

Pour les habitants du bidonville caché derrière le Hangar à Bananes, la situation n’est pas meilleure. Il est 17 h, il fait 40°C. Une centaine de Roms qui habitent le camp dénué d’arbres sont allés chercher l’ombre de l’autre côté de la route. « Ici, on n’a pas d’accès à l’eau. Il faut aller jusqu’à la borne des pompiers, à 10 minutes à pied », décrit Gabriel. « Il faut faire plus de 50 allers-retours par jours avec des bidons de 20 l ».

Le camp de fortune, installé sur un terrain de SCNF Mobilités, abrite 24 familles. Plus de 100 personnes, dont deux tiers d’enfants, six bébés et une petite dizaine de femmes enceintes y vivent dans des caravanes. « À l’intérieur, mon thermomètre indique 50 degrés, c’est un four », poursuit Gabriel, 17 ans de vie en France sans connaître la stabilité.


En finir avec les situations inhumaines d’errance et de campements en France

1 juillet 2019

Paris, le 27 juin 2019

Manifeste national des associations et des collectifs citoyens, dont la LDH est signataire

Nous, associations et fédérations accompagnant des personnes en situation de précarité et collectifs citoyens de soutien aux personnes migrantes/exilées, ne cessons de constater et d’alerter sur l’augmentation du nombre de personnes, de femmes, de familles et de mineurs non accompagnés à la rue, vivant en squats, en bidonvilles ou en campements dans des conditions sanitaires et sociales indignes.

C’est pourquoi, nous dénonçons :

  • le manque de volonté politique et de moyens pour respecter le principe d’accueil inconditionnel, socle fondamental de solidarité vis-à-vis des personnes en situation de précarité en France ;
  • le durcissement actuel des conditions d’accès à l’hébergement et aux droits fondamentaux dont sont victimes les familles et les personnes qui demandent protection à la France ou qui fuient des conditions de vie inhumaines.

La dégradation des conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes et des familles les plus vulnérables devient une méthode des autorités pour décourager la demande d’asile.

Les personnes sans abri, isolées ou en famille sont victimes de discrimination pour l’accès ou le maintien dans les structures d’hébergement généralistes, à la demande de l’Etat et en violation du principe d’accueil inconditionnel. Le « tri » des personnes qui sollicitent un hébergement se généralise dans le territoire, laissant à la rue et sans soins des familles, parfois avec des enfants malades, comme cela a été récemment dénoncé par les associations à Caen ou Brest.

Malgré l’obligation d’hébergement et d’accompagnement des demandeurs d’asile, moins d’une personne sur deux est aujourd’hui hébergée dans le Dispositif National d’Accueil (DNA). Une situation qui résulte d’un manque structurel de places d’hébergement (90 000 places dans le DNA pour 180 000 personnes dont la demande d’asile est en cours d’instruction ou récemment réfugiées) et qui alimente le développement des squats et des campements indignes, comme à Paris, Saint-Denis, Nantes, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux…

Par ailleurs, au nom de la « fluidité » dans les structures d’hébergement, l’OFII demande même aux centres d’hébergement de mettre fin à la prise en charge des personnes et des familles ayant obtenu l’asile ou en situation de détresse, sans solution de relogement. Ici non plus, le gouvernement n’atteint pas ses objectifs (8 700 relogements réalisés en 2018 contre 16000 promis) qui nécessite aussi un engagement fort des collectivités locales.

Cette politique a pour conséquence de maintenir un cycle infernal aboutissant à plus de personnes à la rue.

Ce durcissement des conditions d’accès à l’hébergement et aux droits fondamentaux n’est pas une fatalité. Nous déplorons le manque de volonté politique et de moyens pour respecter le principe d’accueil inconditionnel qui fonde la tradition de solidarité vis-à-vis des personnes en situation de précarité en France.

Face à la dégradation constatée des politiques d’accueil et d’hébergement, les fédérations, associations et collectifs citoyens s’unissent pour demander au gouvernement le respect de la loi et des droits fondamentaux de toutes et tous, dont font partie les plus vulnérables :

  • une protection et un hébergement d’urgence, immédiats et inconditionnels des personnes en errance dans différentes villes de France, leur permettant d’accéder à leurs droits fondamentaux ;
  • un accès rapide aux procédures de demande d’asile, dans le respect des délais définis par les textes, y compris pour les personnes sous procédure Dublin, ainsi qu’aux conditions matérielles d’accueil ad hoc ;
  • l’accès aux conditions matérielles d’accueil (hébergement, ADA, accompagnement dans les procédures et l’accès aux droits) tel que prévu par les textes européens pour tous les demandeurs d’asile, la création de 40 000 places d’hébergement et l’abandon des orientations directives des demandeurs d’asile vers les régions sans garantie d’hébergement qui auront très bientôt pour conséquence la création de nouveaux campements ;
  • l’assurance d’une continuité de l’hébergement pour toutes les personnes sans domicile fixe, quelles que soient leurs situations administratives, qu’il s’agisse de structures dédiées aux demandeurs d’asile ou de structures d’hébergement généraliste ;
  • la garantie de conditions d’hygiène dignes (sanitaires, urinoirs, accès à l’eau, gestion des déchets), arrêt des confiscations de matériels tant que les campements perdureront ;
  • la protection des personnes vulnérables face aux réseaux de passeurs, de trafiquants et de traites des êtres humains.

Nous, associations et fédérations accompagnant des personnes en situation de précarité et collectifs citoyens de soutien aux personnes migrantes/exilées, demandons une réponse forte, nationale, interministérielle (santé, logement, intérieur) et des mesures immédiates, en lien avec les collectivités locales pour en finir avec ces situations inhumaines.

 

Signataires : ACAT ; Actions Traitements ; Althéa Grenoble ; Amnesty International France ; ARDHIS ; Association Accueil de Jour ; Association le relai Ozanam ; Association Oiseau Bleu ; Auberge des migrants ; Aux Captifs la Libération ; CDJM 77 ; CEDIS ; Chorba ; Cimade ; CNDH Romeurope ; Collectif les Morts de la rue ; Comede ; DALO ; Dom’Asile ; EGM Paris ; Emmaüs France ; Emmaüs Solidarité ; Europe Migrante et Solidaire ; Fédération des acteurs de la solidarité ; Fédération de l’entraide protestante ; Fédération Nationale des Samu Sociaux ; Fédération Santé et Habitat ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation Armée du Salut ; France Terre d’Asile ; Français langue d’accueil ; Jesuit Refugee Service France ; Ligue des droits de l’Homme ; Médecins du Monde ; Médecins sans frontières ; MRAP – Fédération de Paris ; Première Urgence Internationale ; Primo Levi ; P’tits Dej Solidaires ; Sant’ Egidio ; Secours Catholique-Caritas France ; Solidarité Migrants Wilson ; UNAFO ; UNHAJ ; Union Nationale des CLLAJ ; Vestiaire pour les migrants.


Discriminations – Les Roms, les oubliés des élections européennes

17 juin 2019

La communauté rom d’Europe représente 10 millions de personnes, largement ostracisées et stigmatisées. REUTERS/Bernadett Szabo

Près de 10 millions de Roms vivent en Europe. Ils sont pourtant largement sous-représentés aux élections européennes et subissent les discours haineux de partis populistes, explique The Guardian.

La suite de l’article ci-dessous sur le site du journal  « Courrier International »

www.courrierinternational.com/les-roms-les-oublies-des-elections-europeennes ?

Courrier International, c’est chaque jeudi une sélection de traductions d’articles d’actualité publiés dans la presse non française.


Sainte-Luce-sur-Loire. Des Roms expulsés, un maire en colère

13 Mai 2019

Installés près des bords de Loire, sur le chemin de halage de Bellevue, les Roms ont été expulsés ce vendredi matin. | OUEST-FRANCE

Vingt-cinq familles roms ont été expulsées ce vendredi. Pas de quoi réjouir le maire qui regrette le peu de solidarité de ses collègues de la métropole. Et la « discrétion » de l’Etat.

www.ouest-france.fr/sainte-luce-sur-loire/des-roms-expulses-un-maire-en-colere


« Seule à mon mariage » au cinéma Katorza à partir du 17 avril

14 avril 2019

Pamela, jeune Rom insolente, spontanée et pleine d’humour, ne ressemble à aucune autre fille de sa communauté. Elle vit avec sa grand-mère et sa petite fille mais rêve aussi de liberté et d’ailleurs. Rompant avec les traditions qui l’étouffent, elle part vers l’inconnu, avec trois mots de français pour seul bagage, et l’espoir d’un mariage en Belgique pour changer son destin et celui de sa fille.

Bande annonce

Dossier de presse

La critique d’Anne Schneider dans « Sens critique »

 

Cinéma Le Katorza à Nantes, informations pratiques


8, avenue Lénine au Concorde le mardi 9 avril à 20h30

1 avril 2019

Un documentaire de Valérie Mitteaux & Anna Pitoun – 1h41 – France

8, avenue Lénine est un documentaire sur Salcuta Filan et ses deux enfants, Denisa et Gabi. Une famille rom roumaine qui vit en banlieue parisienne depuis quinze ans. Alors que de nombreux responsables politiques continuent d’affirmer que les Roms ont “vocation à rentrer chez eux”, Salcuta fait la preuve que la France a la capacité de les accueillir dignement et que lorsque c’est le cas, il n’y a plus de « question rom ». Car en tant qu’Européenne, Salcuta a choisi. Et chez elle, c’est ici, en France.

Mardi 9 avril au cinéma « Le Concorde » à Nantes – En présence de Valérie MITTEAUX, réalisatrice

Cinéma le Concorde – 02 40 58 57 44 – 79, boulevard de l’Egalité 44100 Nantes – Tram ligne 1, arrêt « Egalité », bus lignes 10 et 11, arrêt « Convention », parking gratuit place Zola à 350m.


Expulsions des bidonvilles, il est temps de décréter l’urgence sociale !

18 mars 2019

Un bidonville, ici à Montpellier. Photo d’illustration. (Sipa Press)

LETTRE OUVERTE – Le collectif Romeurope et de nombreuses autres associations telles que ATD-Quart Monde, la Fondation Abbé Pierre, la Ligue des Droits de l’Homme ou encore Médecins du Monde, tirent la sonnette d’alarme et appellent à « une réelle politique nationale, volontariste et adaptée, de résorption des bidonvilles »

Article complet dans www.lejdd.fr


Pourquoi empêche-t-on les Roms de travailler ?

2 mars 2019

Expulsées de la Beaujoire, commune de Nantes, puis de la Porte des Sorinières, où elles n’ont séjourné que quelques jours, des familles de migrants roumains, travaillant pour la plupart dans des entreprises de maraîchage, se sont installées sur la commune de Vertou, plus proche de leur lieu de travail.

La réponse de la loi par l’intermédiaire de la gendarmerie, a été la confiscation du véhicule d’un père de famille, véhicule qui lui est indispensable pour se rendre au travail et covoiturer ses collègues. La plupart sont en contrat à durée indéterminée.

La même procédure a déjà été utilisée les 11 et 18 janvier dernier, toujours sur la commune de Vertou : confiscation de véhicule en attendant le jugement, des mois plus tard, en application du décret n° 322-4-1, innovation utilisée de façon « adéquate » en vue du départ de la commune de ces familles, les privant ainsi à la fois d’un lieu de résidence et d’un moyen de se rendre à leur travail.

Ces migrants roumains sont ainsi dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins, ce que l’État et les institutions ne cessent, à juste titre, de leur réclamer !

Malgré le dispositif MOUS de Nantes Métropole, chargé de rechercher des solutions innovantes, malgré la volonté des familles à s’installer au plus près de leurs lieux de travail, les institutions continuent la politique du harcèlement, de la patate chaude (pas ici mais pas là-bas non plus !!!) contre ces familles qui participent pour une partie à l’économie de notre territoire (maraîchage, viticulture, nettoyage industriel..).

Le Collectif Nantais Romeurope demande que cessent la stigmatisation et la pénalisation abusive à l’encontre de ce groupe installé à Vertou, tout comme pour les nombreuses autres familles migrantes, principalement roumaines, habitant les quelque quarante bidonvilles de l’agglomération nantaise.

Dernière minute : le Collectif apprend que les familles harcelées par la gendarmerie et stressées par l’enclenchement de toutes les procédures judiciaires ont quitté ce jeudi le parc de Loiry pour s’installer sur l’Ile de Nantes

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé :

– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44,CEMEA
– d’associations de solidarité locale : Soleil Rom Sainte-Luce, ROMSI Indre, Sol’Rom Saint-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Droujba Clisson, Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité couëronnaise, Roata Nantes.
– ainsi que de citoyens.


Vertou – Une trentaine d’enfants Roms à scolariser

29 janvier 2019

Familles Roms arrivées en décembre 2018 à la Vertonne, sur un terrain désaffecté. | OUEST-FRANCE

Des familles Roms ont posé leurs caravanes dans la zone de la Vertonne. Une occupation illégale. Les parents sont travailleurs agricoles. Ils désirent que leurs enfants aillent à l’école.

www.ouest-france.fr/vertou-une-trentaine-d-enfants-roms-scolariser


Communiqué sur la situation à Vertou

21 janvier 2019

La situation des familles qui occupent un terrain sur la commune de Vertou depuis un mois suite à une précédente expulsion d’un terrain sur la commune de Nantes, est préoccupante et indigne :

  • Harcèlement par la police nationale ; un père de famille est emmené menottes aux poignets, son véhicule et papiers du véhicule confisqué jusqu’à la date d’audience au tribunal correctionnel … fixé en novembre 2019 … le privant ainsi de son outil de travail ;
  • Ce matin la police a procédé à la même opération avec une autre personne en garde à vue pour 24h cette fois et confiscation du véhicule .

Actuellement de ce fait, 7 familles ne peuvent plus se rendre sur leur lieu de travail. Et la police maintient la pression en disant qu’ils vont continuer.

Le Collectif Romeurope demande :

  • Au préfet de Loire Atlantique d’appliquer le droit, tout le droit, rien que le droit et notamment celui d’héberger ces travailleurs avant de mettre en œuvre des procédures qui ne sont que le résultat de l’incapacité à appliquer le droit d’habiter que l’Etat doit garantir ;
  • A la commune de Vertou, qui participe au projet de MOUS (projet de résorption des bidonvilles) de prendre sa part dans l’accueil de ces citoyens présents depuis des années et de leur proposer un contrat citoyen d’engagement réciproque : scolarisation des enfants, entretien du terrain, travail régulier (mis a mal actuellement) en échange d’un accès a l’eau , l’électricité et l’enlèvement des ordures. Tout simplement, une étape préalable pour une insertion sur le territoire.

Roms : une trentaine de familles menacées d’expulsion à Vertou

21 janvier 2019

L’Hebdo de Sèvre et Maine, le 19 janvier 2019

Installés depuis novembre dans une zone industrielle à Vertou, ils ont été sommés de quitter les lieux. Les gendarmes ont saisi deux voitures. Rom Europe est venu à leur soutien.

La plupart des hommes travaillent dans des exploitations maraîchères et viticoles. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Article complet : actu.fr/pays-de-la-loire/vertou/roms-une-trentaine-familles-menacees-dexpulsion-vertou


Pendant la trêve hivernale, les expulsions continuent…

4 décembre 2018

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, après des jours de visites pluri-quotidiennes et menaçantes de la police les enjoignant de quitter les terrains qu’elles occupaient dans l’est de Nantes, et ce malgré la trêve hivernale, environ 200 personnes dont 30% d’enfants sont parties en errance dans l’agglomération.
Parmi elles, un bébé de 3 jours et sa maman, une petite fille de 7 ans, récemment opérée, dans l’incapacité de se déplacer et dont la situation a été signalée le 27 novembre au sous-préfet, à l’ARS (Agence Régionale pour la Santé) et à Nantes Métropole.
Au matin du 29, une soixantaine de personnes se sont arrêtées à Sainte-Luce, en bord de Loire, en zone inondable ; une quinzaine de personnes sont arrivées sur une aire d’accueil des gens du voyage, momentanément fermée, à Nantes. Situation explosive, car les voyageurs menacent de les déloger ; un autre groupe d’une soixantaine de personnes est encore en errance ; enfin environ 80 personnes se sont arrêtées sur un terrain de football désaffecté à Saint-Joseph de Porterie.
Tous ces groupes ont reçu la visite, qui du maire, qui de la police les enjoignant de quitter les lieux.
Pour aller où ? Aujourd’hui, quasiment toutes les friches sont rendues inaccessibles, entourées de rochers ou de buttes de terres. Certes, ces familles occupaient illégalement ces terrains, mais est-il pour autant légal et légitime de les condamner à l’errance ?
De nouveau, les parcours de santé, de scolarisation vont être interrompus, le travail effectué par Médecins du monde auprès de certaines familles va être mis une nouvelle fois en péril.

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise :
– Dénonce le coût humain de ces expulsions déguisées sans préparation et sans solution de mise
à l’abri
– Demande l’accès aux droits fondamentaux pour ces familles par la stabilisation de terrains avec
sanitaires, eau et électricité.

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé
   – d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
   – d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
   – d’association d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA
   – d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil Roms Ste-Luce, Sol’Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Droujba Clisson, SolidaRoms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité couëronnaise, Roata Nantes
   – ainsi que de citoyens.
Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.


Environ 200 Roms de nouveau en errance à l’est de la Ville

4 décembre 2018

Ce jeudi matin, rue de la Papotière, les habitants quittent leur campement

Sous le coup d’une mesure d’expulsion, environ 200 personnes ont quitté mercredi soir et jeudi matin des camps situés à l’est de la ville.

La pression augmentait de jour en jour. À l’issue d’une procédure judiciaire, plusieurs camps de Roms de l’est de Nantes se trouvaient sous la menace d’une expulsion. Ce que les autorités sont venues leur rappeler avec insistance depuis le début de la semaine. Environ 200 habitants n’ont eu d’autre choix que de quitter leurs emplacements, rue de la Papotière ou rue du Loiret.

« On était là depuis 14 mois, explique Ionut Surdu. On est venus nous dire qu’on pouvait pas rester. OK, mais personne ne nous dit où on peut aller. On fait comment ? On va où ? Et les enfants qui allaient à l’école dans le quartier, ils font quoi ? ».

Ce matin, une centaine de personnes s’est arrêtée à Sainte-Luce, en bord de Loire. Une quinzaine est arrivée sur une aire d’accueil des gens du voyage, momentanément fermée, à la Clarière, à Nantes. « C’est une situation explosive, car les voyageurs menacent de les déloger », s’inquiète Romeurope.

Enfin, un groupe d’une soixantaine de personnes est encore en errance et 80 autres se sont arrêtées sur un terrain de foot désaffecté à Saint-Joseph de Porterie. Autant d’emplacements qu’on leur demandait hier de quitter.

« De nouveau, les parcours de santé, de scolarisation vont être interrompus, se désole le collectif Romeurope. Par ailleurs, la plupart de ces personnes ont un emploi qui risque d’être mis en péril par ces expulsions répétées »

Le collectif « dénonce le coût humain de ces expulsions déguisées sans préparation et sans solution de mise à l’abri et demande l’accès aux droits fondamentaux pour ces familles par la stabilisation de terrains avec sanitaires, eau et électricité ».


Habitat précaire ou pas, l’enfant va à l’école

10 octobre 2018

L’inscription scolaire, une obligation

Ouest France, 11 septembre 2018

Question de droit. Le maire refuse l’inscription scolaire du fils de Maria car « elle n’habite pas dans un logement stable ». Que faire ?

Maria et son fils habitent dans un hôtel social. Maria a voulu inscrire son enfant à l’école primaire. mais le maire l’a refusé au motif que leur présence sur la commune serait instable. un maire a l’obligation de scolariser tous les enfants habitant dans sa commune. Les seuls documents à fournir pour l’inscription scolaire d’un enfant sont : une pièce d’identité, un certificat de vaccination (ou une attestation de contre-indication médicale aux vaccins) et un justificatif de résidence dans la commune, quel qu’il soit.

Une fois constitué, le dossier est à déposer en mairie ou bien à envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception. Au guichet, la réponse peut ne pas être donnée le jour même. Dans ce cas, un récépissé de dépôt de dossier est à demander. Il permettra, comme l’accusé de réception, de faire courir un délai de deux mois au terme duquel l’inscription sera considérée comme rejetée : rejet qui pourra être contesté en justice. En cas de refus, le préfet peut lui-même inscrire l’enfant dans cette école ; le directeur, lui, peut l’admettre provisoirement.

Le refus d’inscription scolaire en raison de l’instabilité du logement est une discrimination fondée sur le lieu de résidence interdite par la loi, tout comme celle liée à la particulière vulnérabilité économique de la famille. Ce refus contrevient à la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée en France, qui garantit à chaque enfant un accès à l’éducation.

Si un refus d’inscription scolaire vous est signifié, vous pouvez saisir le Défenseur des droits, ou son délégué local, pour faire valoir vos droits.

En partenariat avec


Projection documentaire avec les habitants des bidonvilles

22 septembre 2018

Un documentaire de Valérie Mitteaux & Anna Pitoun – 1h41 – France

8, avenue Lénine est un documentaire sur Salcuta Filan et ses deux enfants, Denisa et Gabi. Une famille rom roumaine qui vit en banlieue parisienne depuis quinze ans. Alors que de nombreux responsables politiques continuent d’affirmer que les Roms ont “vocation à rentrer chez eux”, Salcuta fait la preuve que la France a la capacité de les accueillir dignement et que lorsque c’est le cas, il n’y a plus de « question rom ». Car en tant qu’Européenne, Salcuta a choisi. Et chez elle, c’est ici, en France.

Planning définitif :

Vendredi 28/9 Rezé : projection à 19h30 à la salle Ragon, non loin du bidonville.

Depuis Commerce : tram ligne 2 ou 3  jusqu’à Pirmil puis Bus C4 Direction Les SORINIERES descendre à l’arrêt RAGON (CSC de l’autre côté de la Rue en face). Préparation de spécialités culinaires l’après-midi en présence des deux réalisatrices Anna et Valérie.

8 rue Lénine – Rezé 2018-09-28

Samedi 29/9 Orvault : projection à 15h00 sur le bidonville de la Jalière

Non loin de la porte de Rennes / le Cardo / Grand Val – Arrêt Jalière (bus 89). Accueil en début d’après-midi. Goûter prévu.

          8 rue Lénine – Orvault 2018-09-29

Samedi 29/9 Bouguenais : projection à 20h00

Sur le bidonville, petite capacité (30 pers maxi). Une salle municipale a été réservée à proximité en cas de repli nécessaire. Nom et adresse de la salle municipale : Renaud Barrault (les Couëts, rue Andromède). Cette projection se déroulera en principe en plus petit comité.


Pour les droits fondamentaux : dans la rue square Daviais le 22/9 à 15h00

19 septembre 2018

La préfète est hors la loi

Les droits fondamentaux (boire, manger, se protéger du chaud et du froid, se laver…) ne sont pas respectés dans notre ville :

– 400 migrants survivent dans un campement indigne au centre de Nantes

– 1974 personnes vivent en bidonville

– 4200 personnes sans domicile ont fait une demande d’hébergement d’urgence en Loire-Atlantique en 2016, le 115 ne dispose que de 25 places par jour !

Les réponses de la mairie

Malgré les déclarations de Johanna Rolland : « quand on dit liberté, égalité, fraternité, c’est bien ; quand on le traduit dans les actes c’est mieux », les réponses de la mairie ne sont pas à la hauteur des besoins que réclame depuis des années la crise humanitaire qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux.

Un élan de solidarité

Un élan de solidarité à l’égard de ces populations en détresse s’est construit à Nantes. Il regroupe des associations, des syndicats et de nombreux citoyens et citoyennes qui refusent d’accepter cette situation particulièrement  inhumaine, entretenue par les pouvoirs publics.

L’humanité de demain se construit avec l’accueil d’aujourd’hui

Toutes et tous à la manifestation le 22 septembre à 15H, S quare D aviais , pour dénoncer l’insupportable et exiger de véritables solutions dignes et pérennes !

Tract au format PDF


Je sais qu’un enfant n’est pas scolarisé, je peux agir !

17 septembre 2018

Si vous connaissez l’existence d’un enfant non scolarisé, vous pouvez alerter

  • La Direction des services départementaux de l’Education nationale de votre département
  • Les associations : dans l’agglomération nantaise il en existe une à proximité de chez vous (cf onglet « Contacts »
  • Le défenseur des droits

 


Scolarisation : trois propositions pour la rendre plus accessible à TOUS les enfants

17 septembre 2018
  1. Créer un observatoire de la non-scolarisation
  2. Préciser dans un décret les pièces justificatives permettant la scolarisation
  3. Mettre en place des médiateurs

#LEcoleUnDroit


Scolarisation : 80 % des enfants vivant en bidonville non scolarisés

17 septembre 2018

Dasn l’agglomération nantaise, des progrès ont été enregistrés auprès des enfants vivant en bidonville ces dernières années. Tous les enfants, où qu’ils vivent et quel que soit leur handicap, on droit à l’école


Scolarisation : encore trop d’enfants exclus

17 septembre 2018

Chaque enfant a droit à l’école conformément à la déclaration universelle des droits de l’Homme et à la convention internationale des droits de l’enfant.


Des Roms manifestent à travers l’Europe contre le racisme

5 septembre 2018

Manifestation de la communauté rom devant le Parlement italien, à Rome, le 2 août 2018 (Simone Somekh / AP)

Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs pays pour dénoncer la politique du gouvernement italien et des attaques racistes.

Toutes les nuits, Bela Racz refait le même cauchemar. Pendant que sa femme et ses enfants dorment tranquillement, quelqu’un met le feu à la maison familiale. « Pour nous, les Roms, c’est une peur qui remonte à mille ans, souffle ce Hongrois. Et l’actualité nous montre qu’elle n’est pas sans fondement. »

Suite de l’article dans www.lemonde.fr/des-roms-manifestent-a-travers-l-europe-contre-le-racisme